« Le mot psychanalyse est avant tout associé dans notre culture à un nom, Freud, son fondateur, et à une image, celle de la scène divan-fauteuil qui a habité depuis bientôt un siècle les productions littéraires, télévisuelles, cinématographiques et la presse en général...
La psychanalyse est une science humaine, science de la réalité psychique et du sens...Elle s'intéresse aux effets de l'inconscient dans la vie quotidienne comme dans les maladies mentales, dans les symptômes psychiques et somatiques... » (1)
Si vous souhaitez réfléchir avec moi à ce travail psychanalytique, je vous invite à lire quelques éléments de réflexion ci-dessous.
(1) La psychanalyse,
Edith Lecourt,Editions-eyrolles.com, 2015.
Si vous souhaitez un premier rendez-vous, contactez moi
06.81.31.58.28
Le travail psychanalytique est une cure par la parole. C'est avant tout un choix, celui de se donner les moyens pour que sa vie change, celui d'interroger son destin et de faire échec à la répétition.
De séance en séance, il va permettre à l’analysant un cheminement pour la rencontre avec lui-même. Pas à pas, des prises de conscience vont émerger, et un travail d’élaboration psychique va pouvoir se faire.
La psychanalyse propose que nous acceptions de nous responsabiliser sur ce qui nous arrive. Déconstruire pour construire, là où cela nous convient et advenir en tant que sujet.
A quel moment entreprendre une psychanalyse ?
Parce que l'on va mal et que l'on se sent pris dans des difficultés insurmontables, que l'on est incapable de résoudre seul.
Parce qu'on a envie de mieux se connaître.
Pour qui, pour quoi :
- Toute personne confrontée à un sentiment de mal-être
- Parce que les amis, la famille peuvent avoir un rôle rassurant mais pas neutre
- Anxiété sociale, manque de confiance en soi, répétition d’échecs amoureux ou professionnels
- Problématique autour du désir ou non d’enfant
- Trouble de la libido, conflit avec l’image de son corps (troubles compulsifs alimentaires)
- Accompagnement deuil / maladie
Prendre le premier rendez-vous est souvent une étape difficile à franchir mais qui marque un premier engagement dans :
- La reconnaissance d’une difficulté ou d’une souffrance face à laquelle on ne peut plus avancer seul(e)
- La prise en compte d’émotions douloureuses (anxiété, dépression, solitude, TCA, manque d’estime de soi…) ou de schémas répétitifs qui mettent en situation d’échecs affectifs, professionnels ….
- Un processus de reconnaissance face à des situations présentes marquant une transition dans la vie (changement professionnel, grossesse, PMA, mariage, séparation, deuils, milieu de vie…)
- Le désir d’une meilleure connaissance de soi
Edith Lecourt, dans son livre «La psychanalyse», nous évoque que la tâche de la psychanalyse est de permettre au sujet un dégagement progressif de ses emprises, par des prises de conscience successives, rendre ces parties inconscientes conscientes et donc utilisables ; elle fait là œuvre de libération. Cette œuvre passe nécessairement par l'intersubjectivité de la relation développée entre l'analyste et son client.
Il faut du temps. Ce temps, nécessaire, peut parfois effrayer, mais que représente-t-il au regard d’une vie passée à s’oublier, à souffrir et à vivre avec ses peurs ?
On va alors interroger l’histoire du sujet en souffrance, que viennent dire ses mots/maux ?
Faire ce travail intérieur nécessite obligatoirement du temps.
Combien de séances par semaine ?
Cela peut varier d’une à trois séances par semaine.
Le choix de la modalité se construit dans cette « alliance » entre le psychanalyste et l’analysant, il restera présent tout au long du travail thérapeutique car servant de cadre immuable.
Faire une analyse est une démarche exigeante et courageuse qui demande un investissement, au niveau de son temps, mais aussi de ses capacités financières. Elle placera la personne dans une position de sujet qui fera de son analyse une priorité dans sa vie. C'est une condition indispensable, un engagement, qui passera aussi par la relation d'argent. Le coût adapté aux possibilités du client est un formidable moteur pour faire avancer le traitement : «c'est important et cela me coûte». Il permet à l'analysant de se positionner dans cette relation professionnelle et par rapport à ce cadre. Il peut refuser de payer et donc arrêter. Il peut oublier, ne pas avoir la somme sur lui, etc., tous ces comportements qui s'analysent dans la relation au traitement et au psychanalyste.